Strecker, Jules

Jules Henry Guillaume Strecker, 25 juillet 1752 – 28 octobre 1818 *** Fils de Jean Jacques Strecker et de Regia Hippia *** Epoux de Jeanne Henriette née Lanteires, puis Marie Henriette dite Nanette née Chapon *** Dédédé à Nyon

Texte et photos: Jean-Louis Gavin, 27.09.2007

Jules Henri STRECKER

Sa vie

Jules Henri Guillaume STRECKER était le fils de Jean-Jacques STRECKER et de Marie-Regina HIPPIN. Il est né le 25 juillet 1752. Il était originaire de Cobourg, dans le nord de la Bavière.

Il est arrivé assez jeune à Nyon.

Jules Henri STRECKER fut admis à la bourgeoisie de Nyon le 14 juin 1779 ; le prix est fixé à « Douze cent francs de ppal, cinq sceaux (sic) de cuir bouilli à l’usage des incendies, soit vingt cinq francs en place d’Iceux, et les honoraires usités aux Réceptions en dite Bourgeoisie » (Page 1 du « Registre du Conseil de la Ville de Nion, du lundi 14e Juin 1779″).

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Bourgeoisie de Nyon

Photo: Copyright Musée historique de Nyon

Cette bourgeoisie était soumise à condition : il a dû se rendre à Berne pour obtenir « de LL EE nos Souverains Seigneurs la permission de l’acquerir par leur gracieux decrest ».

Jules Henri STRECKER était pharmacien. Il tenait « la boutique de Pharmacie de Me la Veuve du Sieur françois LANTEIRES en cette ville » (PV de la Municipalité, 14.06.1779; il s’agit en fait de la veuve de François-Placide). Il est successeur de feu François LANTAIRES, frère de François-Placide (l’orthographe des noms propres n’était pas fixée à cette époque, d’où les diverses versions, ici respectées selon les documents).

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Etiquettes

Photo: Copyright Musée historique de Nyon

Le 17 juin 1784, il acquiert une partie de l’ancien bâtiment du no. 7 de la Grand-Rue à Nyon. L’autre partie appartient aux hoirs de feu Placide LANTEIRES, également pharmacien.

En mai 1785, il fait faire des réparations à sa portion de maison.

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Grand-Rue 7, Nyon

Le 17 août 1795, la face arrière du no. 7, en fort mauvais état, menace de s’écrouler. Quelques jours plus tard, la maison s’effondre. Jules Henri STRECKER entreprend dès le mois de septembre la reconstruction du bâtiment actuel. Le chantier s’achèvera au cours de l’année 1796.

Jules Henri STRECKER est cité par Edgar Pelichet (Porcelaine de Nyon, 1957, p.42) comme client fidèle de la Manufacture de porcelaine de Nyon. Il est porté débiteur de 32 Livres 12 deniers le 1er juillet 1801 (Grand Livre p.29).

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Compte

Photo: Copyright Musée historique de Nyon

Il paie ce montant le 3 janvier 1804. Jules Henri STRECKER achetait entre autres des « bouts de pipe» en gros, qu’il revendait probablement dans son officine. (voir ci-dessous « Porcelaines » environ 15 photos)

Sa famille

Il a épousé, avant 1791, Jeanne Henriette, fille de feu François Placide LENTEIRES, pharmacien.

Il eut 10 enfants de ce mariage (4 garçons et 6 filles), dont :

– son fils Elie Jean Georges, né le 8 juillet 1791.

– sa fille, Caroline Georgine Françoise Bernardine (07.05.1796 – 19.03.1880), qui épousa Clément NAEGELE, commis pharmacien chez STRECKER ; ce fut la mère de Caroline NAEGELE, épouse de Jules GAVIN.

– Henri, Louise, Susanne, Jean, Georges, Henriette, Anne Gervaise, Rosalie.

Après le décès de son épouse, il se remaria à Commugny avec Marie Henriette CHAPON dite Nanette. Ils eurent une fille.

Le 12 juin 1813, il possède toujours la maison du no. 7 de la Grand’Rue, et la pharmacie qui en occupe le rez-de-chaussée.

Jules Henri STRECKER est décédé le 28 octobre 1818. La maison sera vendue par les hoirs de STRECKER à la famille ROUX, qui continuera l’exploitation de l’officine de pharmacie.

Les paysans de la région avaient déformé son nom en « Chetrique ».

On peut voir davantage dans « Généalogie » sous « Jules Strecker » et sous « Jeanne Henriette Lanteires », ainsi que dans « Les personnes » sous « Les Lanteires ».

Nanette STRECKER a laissé un certain nombre de découpages. Il y a cependant un doute sur cette Nanette ; une inscription sur un découpage porte : « Nanette Strecker, 1798 7e juin, pour maman ». S’agit-il de la seconde épouse de Jules Henri ? S’agit-il d’une de ses filles ainsi surnommée ? (voir ci-dessous « Découpages »)

Annette STRECKER tient un cahier de vers daté du 11 février 1811 (voir ci-dessous « Cahier de vers »)

Porcelaines

Quelques pièces d’époque, très probablement acquises par Jules Henri Strecker.

Jules Henry Strecker, pharmacien à Nyon, y était client de la porcelainerie, vers 1800. Les pièces reproduites proviennent très vraisemblablement de chez lui.

Découpages

Quelques découpages dont l’un signé Nanette Strecker, les autres étant vraisemblablement aussi d’elle.

Cahier de vers

Par Annette Strecker, daté du 11 février 1811

Voir sous: Strecker, Annette

Annonces dans la presse

Annonces publiées par Jules ou Georges Strecker

1) Perdu un journal, dans Gazette de Lausanne 3 avril 1812

Perdu
Perdu journal

 

2) Liquidation, dans Gazette de Lausanne 12 janvier 1819

Liquidation
Liquidation

 

3) Vente de coupes, dans Gazette de Lausanne 24 déc. 1819

Vente de coupes

 

4) Vente encyclopédie, dans Gazette de Lausanne 26 avril 1825

Vente encyclopédie
Vente encyclopédie

 

5) Vente de terrain, dans Gazette de Lausanne 13 avril 1827

Vente terrain
Vente de terrain