Denkinger

Henri Denkinger, 1867-1934. Son père: Ambroise Denkinger, 1843-1907. Franziska Denkinger, 1846-1932, épouse d’Ambroise Denkinger, arrière-grand-mère de Danielle Gavin, née Huber.

Généalogie amusante

L’arrière-grand-mère de Danielle Gavin née Huber s’appelait Franziska Denkinger, dont le neveu était Henri Denkinger, pasteur à Bulle dans les années 1895.

 

Henri Denkinger
Henri Denkinger

L’arrière-grand-père de Pierre Gavin s’appelait Jules Gavin, pharmacien à Bulle et président de la Paroisse réformée de Bulle, dans les années 1880.

Jules Gavin
Jules Gavin

Danielle Huber et Pierre Gavin se marièrent en 1967. Les ancêtres respectifs de Danielle et de Pierre ont eu une aventure similaire, tous deux protestants dans un pays catholique, tous deux dans le cadre de la Paroisse réformée de Bulle, à 15 ans de distance, avec le même entêtement, avec la même pugnacité, et pour épilogue une décision du Conseil fédéral.

Mésaventure de Jules Gavin

Le 21 janvier 1880, Louis Leyvraz décédait à son domicile à la Tour-de-Trême. Jules Gavin et lui avaient épousé deux soeurs, filles de Clément Naegele. Jules Gavin, en tant que président de la Paroisse réformée de Bulle, a exigé l’inhumation de Louis Leyvraz à la ligne. Après que deux tombes y aient été creusées à des endroits différents, il fit inhumer Louis Leyvraz dans le jardin de leur beau-père commun, Clément Naegele. Ce qui était parfaitement illégal. Il s’ensuivit une série de décisions communales puis cantonales, et même fédérales, puisque le Conseil fédéral (!) dut trancher. Finalement, Louis Leyvraz fut inhumé à la ligne, à côté et en même temps que sa belle-mère Caroline Naegele, décédée le 19 mars de la même année 1880.

Consulter le « Recours… »

Mésaventure d’Henri Denkinger

Les faits: De confession protestante, Marguerite Staudenmann meurt en 1898. En accord avec son mari, elle est enterrée dans le cimetière catholique non pas « à la ligne » (à la suite des dernières personnes enterrées), mais dans un emplacement à part concédé à sa famille par la Commune. Et les cloches ne sont pas sonnées.

Les recours: le pasteur Denkinger intervient, et lance des recours. Entrent dans la danse: le mari de Mme Staudenmann, le Conseil de la Paroisse catholique, le Conseil communal de Sâles, le Conseil d’Etat du Canton de Fribourg, le préfet de la Gruyère, le Conseil paroissial de la communauté réformée de Bulle, et in fine le Conseil fédéral in corpore! Et le Conseil fédéral donne raison au pasteur Denkinger: Mme Staudenmann aurait dû être enterrée « à la ligne », et les cloches auraient dû être sonnées, car la Constitution fédérale exige que chacun puisse être enterré « avec décence ».

Consulter l’Arrêté du Conseil fédéral

Moralité: qui se ressemble s’assemble, par-delà les générations…